Des nouvelles de la Maladrerie
Publié le 13 Septembre 2012
Rassemblement devant le Conseil Général le 5 septembre
Présence d'une cinquantaine de travailleurs sociaux, de militants occupant la Maladrerie et de soutiens de divers organisations. Des collègues sont passés sur l'heure du midi. Revendications,
pétitions, prochains rendez-vous, démonstration musicale de la « batoucada », barbecue, questions autour de la justice sociale... Présence de médias locaux : hdr, france bleue, fil
fax, paris-normandie Une délégation a été reçue par M Bernard (directeur de cabinet de M Marie), par Mme Giraud (directrice adjointe au pôle solidarité) par Mme Idir (conseillère auprès de Didier
Marie).
Pour résumer, aucun engagement n'a été pris de leur part concernant un déblocage de fonds, ils continuent à se désengager de l'hébergement sur l'Etat, et se disent non légitimes pour provoquer
une table ronde. Ils persistent à dire qu'ils remplissent leurs missions à la hauteur des besoins. Ils ne répondent pas concernant la difficulté des associations d'insertion à fonctionner, et à
répondre de manière adaptée à l'augmentation du nombre et de la complexité des situations des personnes précaires.
Cependant, ils ne nient pas la réalité des dysfonctionnements liés à l'ASE, sous couvert de problématiques financières.
Pour finir, le Conseil Général s'est engagé à nous fournir, sous la forme d'un écrit, des réponses concrètes à nos revendications. Nous joignons la réponse de Didier Marie interrogée par la
presse.
Des nouvelles d'ailleurs : articles et communiqués à lire sur le blog
Le CREA et le GPS de Toulouse réquisitionnent un nouveau lieu pour 100 personnes à la rue et sont déjà assignés par le tribunal. Les travailleurs sociaux du 115 à Amiens effectuent un droit de retrait pendant 4 jours et obtiennent des enveloppes budgétaires pour « sauver » l'association, et commencent des négociations avec la DDCS et la préfecture pour ouvrir des bâtiments vides appartenant à l'Etat. A st Denis, des travailleurs sociaux d'un club de prévention spécialisée font aussi valoir leur droit de retrait car les missions qu'on leur impose ne sont pas compatibles avec l'ethique du travail social. A Paris, un immeuble non entretenu par les « co-propriétaires » (malgré des loyers exorbitants) brûle, et les locataires sont à la rue. Les chiffres sur la pauvreté alarment diverses organisations.
Le mercredi 12 septembre : L'assignation au tribunal d'Instance
Une soixantaine de personnes présentes pour soutenir les familles et les occupants du lieu assignés par l'ONM à l'expulsion. Etienne Noêl a plaidé pour « le droit inconditionnel à l'hébergement », relatant la situation des familles et leur parcours de « non-réponse » du 115. Il demande un an de délai, au vu des situations de détresse des familles. L'avocat de l'ONM a joué sa partition, mettant au dessus de tout le « droit de propriété ». Le Président de l'ONM quand à lui a fait valoir les difficultés financieres de l'association, et la nécessité pour eux de vendre rapidement le bien. Nous joignons sa réponse à la presse, quand à son souci de la situation des familles.
Réponse le 23 octobre
Les 100 jours d'occupation : le samedi 22 septembre de 14h30 à 20h00 :
Nous sommes à pied d'oeuvre pour préparer cette après-midi, dès le vendredi nous accueillons avec plaisir les volontaires pour monter les installations : scène, sono, barnums. Pour la petite restauration, si chacun peut ramener un gateau, ce serait super ! Le programme est sur le blog, et l'affiche est télechargeable.