Reçu cet appel à la solidarité sur le site antidelation,envoyé par un des salariés concerné

Publié le 27 Août 2013

Trois éducateurs de Prévention spécialisée convoqués pour un entretien préalable à Vandoeuvre



 
Le 20 janvier 2013, 8 salariés de l’association de prévention spécialisée Vivre dans la Ville à Vandoeuvre (54) ont été transférés, sur décision du CG 54, à l’association Jeunes et Cité. Les raisons invoquées étaient la nécessité de faire des économies d’échelles (un poste de directeur et un poste de secrétaire ont été supprimés).
L’association repreneuse ne voulait pas de cette équipe militante (29 jours de grève entre décembre 2011 et février 2012 avec occupation du hall du CG 54) et à l’éthique professionnelle forte.
Depuis la reprise, un processus de discrimination et de harcèlement s’est mis en place contre les salariés de Vandoeuvre. Baisse des crédits, remise en cause permanente des compétences professionnelles, sanctions disciplinaires répétées(un avertissement voire deux pour chacun des 7 ex-VDV pour insubordination), mutations forcées ou changement de service prévus le 1er octobre (prévention spécialisée vers insertion professionnelle). Les arrêts de travail se multiplient.
Cette équipe a le soutien des habitants de Vandoeuvre et de ses partenaires associatifs.
Le 31 juillet 2013, 2 salariés (syndiqués à la CGT et à SUD) sont convoqués pour un entretien préalable au licenciement. Les raisons officielles sont le refus d’obéissance et l’insubordination. La réalité est toute autre. La direction de l’association tente depuis la reprise de casser une équipe cohérente et qui réfléchit. Jeunes et Cité demande à chaque éducateur de fournir la liste nominative des jeunes qu’il suivait en 2012 période pendant laquelle ils étaient salariés de Vivre dans la Ville. L’association Vivre dans la Ville (notre employeur en 2012 depuis respectivement 22 et 34 ans), en adéquation avec les grands principes régissant la prévention spécialisée et le référentiel du CG 54, ne réclamait pas de liste nominative aux éducateurs. Cette position associative qui respectait l’éthique professionnelle des salariés était partagée par les administrateurs.
Une mobilisation locale (habitants, syndicalistes, militants associatifs) est en cours pour soutenir ces deux salariés. Un troisième, militant CGT aussi en arrêt de maladie, ne devrait pas tarder à recevoir sa convocation.

 

Vous pouvez adresser un mail de protestation au Directeur et au Président de “Jeunes et Cité” aux adresses suivantes : jeunesetcite@wanadoo.fr et claude.jeunesetcite@orange.fr

Rédigé par collectif 76 des salaries du social et médicosoci

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